Les Dires de Zeta: Circonstances de la Vie


Quelles sont les conditions de vie, ou les circonstances de la vie, ou la race, ou le sexe, qui amènent plus vers telle ou telle orientation du Service-Envers-Soi ou du Service-Envers-Autrui? Les incarnations sont choisies par les émissaires des naissances en fonction des leçons spécifiques qu’une entité doit retenir avant tout, mais l’incarnation peut apporter certaines expériences innattendues. Quelqu’un qui faisait autrefois son apprentissage dans l’orientation du Service-Envers-Autrui et qui se retrouve jouissant de richesses et d’un physique superbe, peut être attiré par la facilité avec laquelle il peut exiger des autres en regard de l’orientation du Service-Envers-Soi. A l’inverse, cette entité peut tirer profit des voies ouvertes à ceux qui naissent riches pour rendre service à autrui sur une grande échelle et avoir du bien lui sembler n’être qu’une porte ouverte à cet égard. C’est à l’entité de faire son choix, et à elle seule. Quelqu’un qui penchait autrefois pour le Service-Envers-Soi, et qui se retrouve incarné dans le sexe faible avec un physique quelque peu ingrat, peut ressentir de la compassion pour ces anciennes victimes et regretter son comportement dans ses vies antérieures. D’un autre côté, cette entité choisira probablement de se rendre la plus repoussante possible, prendra une attitude rebelle, et tyrannisera les plus faibles de son entourage, pour compenser. Encore une fois, c’est l’entité qui décide, et elle seule.

Les crises, comme les catastrophes majeures que représentent les tremblements de terre et les ouragans, offrent des opportunités d’agir qui aident la 3ème Densité à décider de son orientation spirituelle. Comme vous dites, l’action vaut bien mieux qu’un discours, ce qui signifie par là que les paroles peuvent mentir, mais que les agissements d’une personne montrent ses intentions réelles. Dans une catastrophe de grande envergure, il faut faire des choix, car les corps ensanglantés et les cris d’agonie sont partout. Lorsque quelqu’un se détourne d’un petit enfant perdu et couvert de sang pour se mettre au chaud et en sécurité, c’est qu’il a clairement fait son choix.

Mais la vie propose ces sortes de choix tous les jours, dans des circonstances moins dramatiques, et les conditions dans lesquelles on naît importent peu. Prenez la décision que doit prendre un jeune homme aisé entre choisir un emploi qui lui fera gagner l’approbation de sa famille et un autre qui lui permettra de faire évoluer le monde. Il perdra certains de ses compagnons de fortune, parmi sa famille et ses amis, sa couverture de survie. Il en est à peu près pareil de l’homme simple, qui compte sur toute sa famille mais prend le risque de les éloigner de lui s’il poursuit de nobles ambitions plutôt que de se contenter de gagner tous les jours sa vie. Dans les deux cas, la couverture de survie est mise en jeu, et il faut peser le pour et le contre. Pour celui qui est habitué à l’aisance, ne pas être convié à rejoindre le yatch club équivaut à ne pas participer à une partie de billard, et devoir s’abaisser à quitter la grande maison familiale pour un appartement est comme partir d’une chambre où dorment trop de gens pour aller dormir sur le siège arrière de la voiture. Tout est relatif, et les leçons de l’âme sont données quelles que soit les circonstances de la vie proposées. Dans chaque cas, ce que l’entité fait de son incarnation relève de son choix personnel, et de celui-ci seulement.